« Capitol Vision », deuxième album de Talisco

.

talisco_capitolvision_1440px

Capitol Vision, le deuxième album de l’artiste français Talisco – disponible demain via Simone Records – illustre parfaitement ses trois dernières années. Son périple américain, son immersion californienne, son histoire d’amour avec Los Angeles, les tournées et les plongées plus intérieures en studio. Talisco en revient marqué au fer rouge, à l’image de la pièce d’ouverture A Kiss From L.A.

Je raconte des histoires que j’ai réellement vécues, il n’y a pas de fantasme, de personnages de fiction, de faux Talisco, c’est ma réalité” dit Talisco. Un homme dans la ville, pas dans le rêve américain.

Raconteur et mélodiste hors-pair, le musicien-réalisateur a créé de somptueux décors sonores et enregistre en fonction des lumières du jour ou de la nuit, entre les couchers de soleil et les néons des clubs légendaires du downtown L.A. Il frappe ses guitares Fender, fait cracher son fuzz et tricote des dentelles musicales sur de vieux synthés analogiques sans tomber dans les clichés rock ni l’urgence binaire. Sur Capitol Vision, Talisco chemine entre riffs sauvages et orchestrations luxuriantes, gueulantes saturées et chants choraux.

Tel un alchimiste des studios, Talisco a assemblé d’hypnotiques légos électro, triturant les sons, les tordant et bricolant sa Fender Stratocaster pour faire rugir la bête. Coté mix, il s’est adjoint les services de Jaycen Joshua (Jay Z, Justin Timberlake, Snoop Dogg).